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Plan Cut #5 : Stéphane Bouley et Daniel Andreyev

On continue notre série « Plan Cut » qui vise à poser des questions de cinéma idiotes à des gens qu’on aime bien. L’occasion d’avoir un autre regard sur le septième art, de gratter quelques idées de films à regarder et surtout, de publier un article en laissant une autre personne faire tout le boulot à notre place.

Après La Manie du Cinéma, Le Stagiaire des AffichesVesper, et Nico Prat, place à nos cinquième invités : Daniel Andreyev et Stéphane Bouley, que vous avez peut-être lus ou entendus, notamment dans des podcasts comme Super Ciné Battle, After Hate, Bd Sans Modération, ou Passion Géraniums. 

Bonne lecture !

 

En général, avant une interview, on rédige un petit paragraphe d’intro pour présenter la personne interrogée et son travail avec le plus de clichés et des phrases toutes faites possibles. Mais nous on a la flemme de le faire, alors allez-y.

Stéphane Bouley : Je suis le bureau savoyard du RPU, le Robotics Podcast Universe. Je produis, j’anime et j’interviens avec mes camarades Max, Daniel et Benjamin dans des podcasts tels que Super Ciné Battle (qui parle de cinéma et de classement), After Hate (qui ne parle pas de chocolats à la menthe mais de pratiquement tout le reste), Rocktogone (qui parle de musique qui fait du bruit), le Grohlcast (qui parle de dieu) et Parle à mon Luc (qui parle sur du Luc Besson). Je suis aussi pigiste pour Gamekult et Omaké Books et j’écris des bouquins sur le Cinéma, j’en ai fait un sur John Carpenter et, attention exclusivité pour vous, je suis en train d’en écrire un second sur…. un autre réalisateur mais qui n’est pas Jean-Marie Pallardy, n’écoutez pas les rumeurs.

Daniel Andreyev : Je suis littéralement le Professeur Xavier du RPU, en moins chauve. Producteur et animateur d’After Hate, le podcast pop culturel qui nous ressemble, Super Ciné Battle qui classe les films de l’histoire du cinéma, ainsi que BD Sans Modération, je fais en sorte de cultiver notre petit jardin culturel pour y planter tout ce qu’on nous laisserait pas faire dans les médias traditionnels. Journaliste depuis plus de vingt ans, la chose qui me guide est le plaisir que je puisse apporter aux gens. Je co-présente Gaijin Dash avec mes camarades de Gamekult. Je streame sur ma chaîne twitch et j’ai aussi écrit deux bouquins.

 

Quel est le premier film que tu as vu au cinéma ?

Stéphane : Ah ah ah. Tu crois vraiment que je m’en souviens ? Pour frimer je pourrais balancer 2001 l’Odyssée de l’espace à 6 ans ça a transcendé ma vision de l’art et de la beauté…. mais ça serait des conneries. Mon premier souvenir de salle de cinéma c’est Blanche-Neige et les 7 nains, je m’en rappelle surtout parce que j’y suis allé avec mon père, sans mes frères, un jour de tempête de neige. Ce n’est pas vraiment devenu un film de chevet mais le souvenir de cette séance est le plus ancien que j’ai.

Daniel : Il parait que c’était Le Livre de la Jungle où j’ai dansé entre les rangées des sièges. Mais le premier film dont je me souvienne, c’est Jamais plus jamais. Clairement beaucoup trop jeune pour voir ça, je ne sais pas à quoi pensait ma mère quand elle m’a emmené le voir.

 

Quel est le film que tu revois tous les ans, sous la couette, lors d’un dimanche pluvieux ? 

Stéphane : Le Bon, la Brute et le Truand. Jamais je ne pourrai me lasser de ce film. D’ailleurs ma femme se fout de ma gueule parce que je suis à fond dedans alors que je connais l’issu de chaque scène. J’ai toujours les mêmes frissons quand j’entends The Ecstasy Of Gold, toujours le même stress lors des confrontations.

Daniel : Un James Bond, généralement.

 

« James Bond ou non, s’il me propose de regarder Rush Hour 3 pour la cinquième fois cette année, je le quitte ».

 

Est-ce que tu pleures devant les films ? Et si c’est le cas, qu’est-ce qui déclenche les larmes, et est-ce que tu assumes ?

Stéphane : Oui, évidemment. Maintenant je ne pleure pas toujours de tristesse, y a des films qui me font pleurer de douleur cinématographique aussi. Quand je vois le montage ou la direction de la photo de certains films j’ai vraiment envie de pleurer. Bad Boys for Life par exemple, j’ai failli pleurer comme rarement. Blague à part, oui je pleure et je ne saurais donner de situation précise. C’est autant pour des trucs positifs, c’est peut-être con mais dernièrement j’ai vu Ip Man 4 et quand il montre à son fils qu’il le comprend et l’aime en le prenant dans ses bras, j’ai lâché ma petite larme, que pour des situations négatives. Franchement… Carlito quoi… pourquoi tu régis pas sur ce putain de quai de gare ? Pourquoi ? Je pleure à chaque fois. Je pense que le point commun c’est tout simplement de croire suffisamment au personnage.

Pour ce qui est d’assumer ou non…. je dirais pas complètement sans doute parce que j’ai tendance, d’une manière générale, à ne pas être trop expansif. Question d’éducation aussi, on est tous comme ça dans ma famille, on n’exprime pas trop nos émotions. Je suis donc un petit pleureur, ça coule jamais à flot mais je ne m’en cache pas pour autant.

Daniel : Oui, je pleure très souvent devant un film. Et ce qui le déclenche, c’est quand ça déclenche des souvenirs personnels liés à mes parents. Mais l’Amour impossible aussi, bonne manière de me faire chialer.

 

Ça a été quoi ta plus grande « bonne » surprise au cinéma ? Un film dont tu n’attendais rien et qui t’a finalement fait passer un très bon moment ? Et à l’inverse, le film que tu attendais et qui t’a déçu ?

Stéphane : Pour la bonne surprise : Les Fils de l’homme, jamais entendu parler, aucune idée de quoi ça parlait, juste vu l’affiche. Clive Owen pour moi c’était juste l’acteur des courts-métrages BMW Films, produits par Fincher. Et quel film ! J’étais comme Pacino dans Cruising quand Delroy Lindo débarque le cul à l’air pour lui foutre une baffe sans dire un mot. Je me rappelle m’être assis quelques minutes sur un banc en sortant de la séance pour repenser à ce que je venais de voir.

Pour la mauvaise : j’aurais envie de te parler du quatrième volet d’une trilogie où le héros est un universitaire-aventurier-combattant de nazis avec un fouet mais c’est con…. ce film n’existe pas.

Daniel : Memories of Murder, rentré au ciné tout seul, à sa sortie, sur un coup de tête. Mon premier film coréen. Quel uppercut. La plus grande déception était peut être Star Wars I dont j’attendais trop et qui m’a fait me rendre compte que tout cela n’a pas d’importance.

 

Memories of Murder est aussi un des meilleurs films de tous les temps avec des dropkicks.

 

Si tu avais pu avoir un rôle dans le film de ton choix, lequel aurais-tu choisis ? Contrainte : ça doit être un rôle de figurant.

Stéphane : Il y ce mec dans Une journée en enfer, sur le bateau à la fin, qui ouvre une porte et McClane se jette sur la porte pour l’étourdir. Il tombe par terre et là McClane lui claque la forte en fonte plusieurs fois sur la tronche pour le faire mourir. Ce niveau de rage, c’est dingue et je veux être ce type qui prend cher pour toute la journée de merde de McClane.

 Daniel : Figurant sur Spartacus de Kubrick. Ou Eyes Wide Shut, toujours du même.

 

Figurant sur Eyes Wide Shut, personne ne te reconnaît, mais au moins tu peux de vanter d’avoir
approché de près une légende du cinéma. Et Stanley Kubrick aussi. 

 

À quel tournage de film aurais-tu aimé participer (en tant que stagiaire) ?

Stéphane : Forcément un tournage aussi démesuré et fou que le film lui-même : Apocalypse Now. Bien sûr, le documentaire Heart of Darkness te plonge dans cette folie et, très franchement, ne te donne pas forcément envie d’être là mais de vivre le tournage de certaines scènes… quitte à être un stagiaire exploité et mal considéré autant que ça soit sur un tournage épique (et dangereux).

Daniel : Un Godzilla de l’ère Shôwa. 

 

Quel film ferais-tu regarder à un enfant que tu détestes ?

Stéphane : Hook.

Daniel : Dragon Ball Evolution.

 

Quel est l’Oscar le plus surcoté de l’histoire du cinéma ? 

Stéphane : Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi. J’aime bien le film mais personne n’est dupe : il a ramassé pour l’ensemble de la trilogie et sans doute plus pour l’ambition de la production (on peut légitimement dire que cette trilogie, avec la saga Harry Potter, a changé la façon de faire des blockbusters à Hollywood) que pour les qualités cinématographiques des films. Et puis flûte, y avait Master & Commander en face. Y avait plein de candidats pour répondre, et des films que j’aime beaucoup moins que celui-là, mais je vois vraiment un pur Oscar Business ici et ça m’irrite un peu.

Daniel : Crash (Collision en VF, pas le Cronenberg).

 

Quel est le cliché cinématographique que tu ne supportes plus ?

Stéphane : La « fille moche » qui est en fait juste une jolie fille à qui l’accessoiriste a mis des lunettes ou une vague cicatrice. Engagez des acteurs et actrices moches, s’il vous plaît.

Daniel : “Le mythe de l’élu qui vient sauver tout le monde”. Assez. C’est bon. Trouvez un autre cliché.

 

Quel est le cliché cinématographique que tu tolères toujours, comme un pote relou mais sympa ?

Stéphane : « AH AH AH J’étais pas vraiment mort ! » Même dans Piège de Cristal c’est objectivement naze mais bon… ça offre à Powell son moment héroïque alors ça va.

Daniel : Le training montage, difficile de passer après Jackie Chan et Rocky.

 

Tu voles le portable de ton pire ennemi et décide de changer sa sonnerie de téléphone. Quelle musique de film choisis-tu ?

Stéphane : Someday de Nickelback, c’est le générique de fin de Torque, la route s’enflamme.

Daniel : Go go Power Rangers

 

À ton avis, c’est quel scénariste pourri(e) qui s’occupe d’écrire 2020 jusqu’ici ? Par qui tu voudrais le/la remplacer ?

Stéphane : Il est clair pour moi que 2020 est scénarisé par Neil Breen : interminable, dépourvu de sens ou de logique, des conspirations pétées, des délires égocentriques de partout, de la violence gratuite et une morale plutôt gerbante qui émerge de tout le marasme. Quitte à ce que cette année soit absurde je choisirais plutôt Quentin Dupieux, au moins on rigolerait.

Daniel : Je pense que 2020 a été écrit par Malick. Et j’adore Malick.

 

Octobre 2020 par Terrence Malick. Des catastrophes et des hautes herbes.  

 

Quelle est la franchise que tu aimes mais dont tu as marre de voir des reboots/spin-offs/suites ?

Stéphane : Alien. Ridley, il faut partir maintenant, c’est fini.

Daniel : Robocop. Et les Tortues Ninja

 

Tu préfères voir un film d’horreur dans une salle entière remplie de collégiens ou voir le dernier Pixar dans une salle entière remplie d’enfants de 6 à 12 ans ? 

Stéphane : Tu m’aurais demandé ça y a quelques années je t’aurais dit le Pixar mais maintenant mes enfants sont grands et ma dernière séance pré-COVID-19 c’était Invisible Man avec ma fille et c’était top. Donc je choisis le film d’horreur et les collégiens.

Daniel : Go, Pixar.

 

Tu préférerais avoir Simba ou Abu comme animal de compagnie ? 

Stéphane : Abu, le néo-népotisme de Simba ça passera pas chez moi.

Daniel : Je n’ai pas vu le Roi Lion, ce plagiat de l’oeuvre de Osamu Tezuka.

 

Quel acteur de la comédie française serait, selon toi, le meilleur pour incarner le rôle phare d’un Bollywood chatoyant ?

Stéphane : Laurent Lafitte, même si je le préfère dans les rôles d’enfoirés, il peut tout jouer.

Daniel : Laurent Lafitte.

 

Tu préfères passer une soirée en boîte de nuit avec Gilles Lellouche ou prendre un thé avec Michael Haneke ?

StéphaneGilles Lellouche ! J’aurais tellement peur de simplement parler avec Haneke.

Daniel : La boite de nuit avec Haneke.

 

Qui aimerais-tu voir incarner la voix off de ta vie ?

Stéphane : Anna Mouglalis, sa voix est tellement incroyable qu’elle peut rendre n’importe quel sujet passionnant et il faudrait bien ça pour pas emmerder les gens avec ma vie.

Daniel : Clint Eastwood.

 

Si le cinéma n’avait pas été inventé, quel métier exercerait Yolande Moreau aujourd’hui ?

Stéphane : Je la verrais bien contrôleuse des impôts, la nana que tu sous-estimes mais qui va rien lâcher et qui va te retourner si tu fais trop le malin.

Daniel : Éleveuse d’oiseaux exotiques ou gardienne de zoo.

 

James Bond fait l’objet d’une déchéance de nationalité, il doit donc s’engager dans une légion étrangère pour poursuivre sa carrière. Vers quel pays voudrais-tu qu’il se tourne, et pourquoi ?

Stéphane : La France bien sûr ! Rien que pour faire chier les Anglais, question de principe.

Daniel : Un pays d’Amérique latine imaginaire, mais des années 80. Le spin-off de Licence to Kill en fait.

 

Qu’est-ce qui a le plus mal vieilli entre les clichés racistes type bamboula dans les films et cartoons des années 60 et l’idée qu’on se faisait du futur dans les films des années 90 ?

Stéphane : Ah bah les clichés racistes, tu revois certains trucs aujourd’hui et tu te demandes comment c’est possible. Je me souvenais plus mais j’étais assez choqué en revoyant le rêve façon « y’a bon banania » de Jean Lefebvre dans Les Gendarmes de Saint-Tropez par exemple.  Parce que, vu la gueule du monde actuel, le futur des années 90 c’est pas si mal en fait, t’en es au stade où tu es presque à te dire « Los Angeles 2013, quel excellent documentaire ! » Perso j’attends le jour où seront livrés dans les école des profs-robots à l’effigie de Pam Grier qui crachent des flammes par leurs nichons. Définitivement je veux vivre assez vieux pour voir ça.

Daniel : Les films racistes, évidemment.

 

Les générations précédentes ont grandi avec des films cultes type Terminator 2, Gremlins, Jurassic Park ou Roger Rabbit. Est-ce que tu penses que ton/tes enfants auront aussi leur film générationnel ? Est-ce que tu as une idée de ce à quoi il pourrait ressembler ?

Stéphane : Non seulement je le pense mais c’est même une certitude, c’est le principe même des effets générationnels, ils reviennent à chaque fois. Après mes gamins ils sont pas synchronisés pareil, pour mon fils je pense que ça sera les Marvel ou tout autre truc de cette formule. Pour ma fille je pense que ça sera Inception et toute la vague néo-SF de ce style, l’autre grand choc de sa vie cinéphile pour le moment c’est Matrix, elle est déjà un peu rétro comme nana.

Daniel : Aucune idée, tant que c’est pas une comédie avec Kev Adams, ça ira.

 

Décembre 2043 : comme tous les ans à la période de Noël, Ant-Man 2 fait un carton en prime-time sur TF1. 

 

C’est qui le meilleur méchant du cinéma ? Celui que tu es dégoûté de voir perdre à la fin ?

Stéphane : Le meilleur : Freddy Krueger mais on va pas se mentir, je ne suis pas vraiment mécontent qu’il perde à la fin, le gars est quand même une pourriture intégrale mais c’est ça qui en fait un excellent méchant. Si y en a un pour lequel je suis dégoûté de le voir perdre à la fin je dirais Killmonger dans Black Panther.

Daniel : Hans Gruber. Et en même temps, j’adore sa scène de mort.

 

On te donne un énorme budget pour réaliser le biopic de Jean-François Copé. Qui prends-tu pour le premier rôle ?

Stéphane : Lambert Wilson, évidemment. Je suis prêt à kick-starter le projet illico.

Daniel : Lambert Wilson ! Il a la même voix.

 

Ainsi, Lambert Wilson aura incarné deux figures majeures de la 5e République.

 

Tu rentres des courses tranquillement quand soudain, des hommes cagoulés s’en prennent à toi et te font monter dans un fourgon. Quelques heures plus tard, tu te réveilles attaché à une chaise dans un grand hangar vide. Un homme masqué s’adresse à toi : tu peux retrouver ta liberté, mais pour cela tu dois lire un communiqué affirmant qu’Indiana Jones et le crâne de cristal est un film qui a vraiment existé. Que fais-tu ?

Stéphane : Je pense qu’il existe un paragraphe entier dans la Convention de Genève qui stipule explicitement qu’il est interdit de faire ce genre de chose. Je le fais parce que j’aime mes enfants et que je veux les revoir mais je consacre ensuite le restant de ma vie à traquer et à retrouver ce type.

Daniel : Je ne peux pas mentir aux gens et leur dire qu’un quatrième Indiana Jones existe.

 

Comme vous adorez les classements, on va vous proposer de classer des trucs…

Classez les émissions du Robotic Podcast Universe du meilleur au pire.

Stéphane : 

Super Cine Battle

Rocktogone

Le GrohlCast

Parle à mon Luc

After Hate

BD sans modération

Final Fight Club

 

Daniel : 

1) BD sans modération épisode 7

 

Classez les pires décisions prises par Jean Dujardin depuis 2018 : accepter de jouer dans un film de Roman Polanski, accepter de signer la préface de Ciné Club Sandwich et accepter de jouer dans la suite d’OSS 117 réalisée par Nicolas Bedos.

Stéphane :  

 1) Accepter de jouer dans un film de Roman Polanski (il fallait d’autant moins le faire quand, la même année, tu partages l’affiche d’un autre film – qui est, en plus, autrement meilleur – avec Adèle Haenel).

2) Accepter de jouer dans la suite d’OSS 117 réalisée par Nicolas Bedos (mais qu’est-ce qu’il s’est passé pour qu’on en arrive là ? J’ai peur.)

3) Accepter de signer la préface de Ciné Club SandwichCe sont pas un peu des tocards ces gens-là ?

 

Daniel : 

1) Accepter de jouer dans un film de Roman Polanski

2) Accepter de jouer dans la suite d’OSS 117 réalisée par Nicolas Bedos

3) Accepter de signer la préface de Ciné Club Sandwich

 

Donnez-moi le Top 5 de vos doigts préférés.

Stéphane : 1) Le majeur, forcément. 2) Le pouce, très important pour les jeux vidéo sur PC (NDLR : Stéphane voulait probablement dire l’index). 3) Le pouce, pour les jeux sur console. 4) L’auriculaire, sous-côté à mon avis. 5) L’annulaire, vraiment il sert tellement à rien qu’on lui a donné le nom de sa seule et unique fonction : porter un anneau. La honte des doigts, nul.

Daniel : 1) Pouce / 2) Index / 3) Annulaire / 4) Auriculaire / 5) Majeur

 

Qu’est-ce qui est le plus long : un film de Terrence Malick ou répondre à ces questions ?

Stéphane : Des questionnaires comme ça je t’en fais autant que tu veux. Je peux pas en dire autant avec tous les Malick.

Daniel : Rien n’est plus long que le dernier Malick.

 

Et pour finir, qui aimerais-tu voir répondre à ce questionnaire ?

Stéphane : Dave Grohl.

Daniel : Mathieu Kassovitz. 

 

Nous en train de regretter d’avoir posé autant de questions au moment de graver cette interview dans le marbre

 

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