La Reine des Neiges 2 de Chris Buck & Jennifer Lee (2019)
Tous les navires d’Arendelle disposent d’un compartiment résistant à l’eau.
– Ce serait pas mal de faire des navires résistants à l’eau alors…
Notation :
Captain Planet : +++++
Le Cinquième Element : +++++
Pouvoir de l’Amour ! : ++++++
Korben Dallas : –
This is the Voice : +++++++
DANS UN AUTREUH MOOOOOOOOOOONDE : ++++++++++++++++++++++
Il est pas si moche finalement, le dernier Star Wars
De quoi ça parle :
Quelques années ont passé depuis les événements du premier film, et pas grand chose n’a changé. Face au dérèglement climatique, Elsa qui maîtrise mieux ses pouvoirs, décide d’envahir les sept royaumes en commençant par Winterfell, histoire de montrer à tout le monde que quand le véritable hiver arrive, il ne met pas 8 saisons à se pointer et un épisode à disparaître.
Nan, on déconne. En vrai, le Scooby Gang des neiges se met en route vers une forêt enchantée, expédition basée sur le souvenir d’une histoire racontée par leur père, et sur une berceuse que leur chantait leur mère.
Disney a fait l’effort de consulter des Sami, éleveurs de rennes nomades de Laponie, pour ce film. Résultat : 99% des spectateurs voudront tout plaquer pour devenir éleveurs de rennes.
Les points forts :
- Même si ça reprend un peu le principe du premier film, ce qui pourrait paraître paresseux, conserver le cœur de l’intrigue sur la relation entre les deux sœurs avant tout (amis, devoir et surtout amoureux) est assez courageux.
- La chanson de Kristoff, filmée comme le clip d’une power ballad de la fin du 20e siècle. Mais ça ne sera un point fort que pour les gens qui le comprennent, pas pour l’intégralité des gosses de la salle de cinéma qui se demandent pourquoi la trentenaire toute seule au milieu de la salle pleure de rire.
- Quelques références un peu méta pour faire savoir aux parents qu’on pense à eux, et qu’on est désolés de la souffrance subie depuis le premier film.
- Y’a des rennes, soit l’animal le plus mignon du monde. Et un film avec des rennes, c’est encore mieux qu’un film avec des nazis.
Les points faibles :
- De tous les funfacts énoncés par Olaf, c’est celui sur la mémoire de l’eau qui se retrouve au centre de l’histoire. Alors que franchement, le coup des tortues qui respirent par le cul, ça aurait été plus rigolo à creuser.
- C’est bien d’essayer, mais clairement, le rebondissement sur « Le roi qui attaque et spolie le peuple indigène » arrive sans le moindre suspense, tant c’est la façon dont tous les gouvernement traitent tous les peuples indigènes, partout, depuis toujours.
Le saviez-vous :
- On trouve aussi des animaux poilus qui grognent à Rennes en Bretagne, mais ce ne sont pas les mêmes.
- On sait désormais où la série Watchmen est allée chercher le principe des pilules de Nostalgia.
Un truc avec 4 éléments, de l’Amour, et un grand mec bleu à superpouvoirs… Watchmen et la Reine des Neiges me rappellent un truc…
Les conditions idéales pour voir ce film :
Avec un bébé renne sur les genoux, en mangeant une glace.
Ce qu’il faut en retenir :
- Visiblement, les laboratoires Boiron se sont lancés dans le mécénat cinématographique, et c’est pas forcément une bonne idée.
- Les familles royales, c’est déjà compliqué quand on les idéalise. Alors quand on se rend compte que tout n’est pas réglo réglo…
- Si vous entendez une voix, n’attendez pas des années pour en parler à quelqu’un.
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- Les rennes
- L’homéopathie
« Et juste avant de se sacrifier, Sailor Mercure implore ses copines de continuer sans elle. C’est ça, la mort dans une série qui m’a fait le plus chialer. »