Hostiles de Scott Cooper (2017)
Citation :
« I’ve killed everything that’s walked or crawled. If you do it enough, you get used to it. »
Notation :
Moustache : ++++++
Rédemption : +++
Colt et Winchester : +++++
Le synopsis :
Fort Berringer, Nouveau Mexique 1892. Le capitaine Joseph J. Blocker (Christian Bale) est un ancien héros de guerre. Sa carrière militaire touche tranquillement à sa fin et l’heure de la retraite n’est plus très loin. En attendant, il s’évertue à attraper au lasso les indiens qui s’échappent sournoisement de leurs réserves, sous prétexte qu’ils n’y ont plus rien à becqueter, pour les coller au gnouf. En bon soldat, il effectue cette tâche ingrate et moralement douteuse avec bonne grâce. Ce n’est pas à quelques mois de la quille qu’il va commencer à se plaindre, d’autant que les indiens ont quand même massacré et scalpé la majorité de ses camarades.
Bien que la date de son pot de départ approche à grands pas, le Col. Abraham Biggs (Stephen Lang), commandant du fort, le fait venir dans son bureau. Europ Assistance étant finalement peu présent au Nouveau Mexique à l’époque, il lui explique que la charge lui revient de rapatrier un vieux cancéreux jusque dans le Montana. Son ennemi de toujours le chef Yellow Hawk (Wes Studi), emprisonné depuis 7 ans, a fait une demande de libération anticipée pour cause de décès imminent directement au Président des États-Unis. C’est l’occasion rêvée d’en faire une bonne petite campagne de pub, sa requête est donc acceptée. Le chef et sa petite famille seront libérés sous les flashs de la presse et escortés par de braves soldats pour que rien ne leur arrive en cours de route.
Seulement le capitaine Joe lui ça lui fout un peu les glandes cette histoire et il refuse catégoriquement la mission. D’autant qu’il a un peu pris l’habitude de les massacrer les peaux rouges et à son âge on se refait pas comme ça. Seulement le colonel ne lui laisse pas le choix. Ce sera la court martiale et le retrait de sa pension, ou il accompagne le chef Yellow Hawk et sa famille jusque sur ses terres sacrés de la vallée de l’Ours. On est tenté de dire, merci pour le cadeau de départ chef.
Hajime…
Les points forts :
Le travail de la photographie est absolument sublime et mérite à lui seul que vous alliez voir ce film.
La retranscription qu’on peut penser fidèle de ce qu’à dû être la vie à l’époque dans le grand Ouest. Ce film sent le tabac pur, la sueur et les chevals.
Sans vouloir spoiler, ça fait un sacré nombre de tombes au final. Pas étonnant de retrouver Hershel de Walking Dead à la fin.
Les points faibles :
Christian Bale montre autant d’émotion pendant la totalité du film que le cactus en pot sur ma bibliothèque. Sa moustache par contre est étonnante de sincérité.
Les seconds rôles auraient mérité d’être plus approfondis, notamment le sergent Thomas Metz (Rory Cochrane) fidèle compagnon d’armes du capitaine pour lequel le film aborde à peine les fissures.
Le personnage de Rosalee Quaid (Rosamund Pike) est le personnage aux réactions les plus improbables du cinéma.
Wes Studi joue encore un rôle d’indien. Son rôle dans Danse avec les loups l’a catégorisé pour toute sa carrière et c’est bien dommage.
Ça n’aurait pas été plus simple de prendre le train ?
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Le saviez-vous :
Il y a à vol d’oiseau environ 1300 km entre les réserves Navajo du nord du Nouveau Mexique et les réserves Cheyenne du sud du Montana. À raison de 50 km par jour à cheval, il aura fallu 26 jours de voyage sans pauses à cette petite expédition pour atteindre la vallée des Ours. Tout le temps nécessaire pour se coller des cales au cul.
Les conditions idéales pour regarder ce film :
EN MANGEANT DES CHIPS !
Rendez-vous à OK Caaaaarllll !
Ce qu’il faut en retenir :
Tous les hommes ont le droit à l’oubli et au pardon et il est tellement plus simple de vivre ensemble plutôt que de se taper sur la gueule les uns les autres.
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Salut Hugues !