Citation :
« Tout se passera bien, tant qu’on respecte les lois de la physique. »
Notes :
Vroom : +
VROOOOM : ++
Jeune Cena : +
The Rock : —-
Gestion du deuil : bof
Continuité narrative : VROOM
Le synopsis :
LA FAMILLE C’EST IMPORTANT. LES VOITURES CA ROULE VITE. LES MORTS C’EST JAMAIS VRAIMENT MORT. VROOM VROOM.
Les points forts :
- Après des mois de fermeture des cinémas, c’est le film défouloir, idiot et spectaculaire dont nous avions tous besoin. A voir en 4DX ou avec un ami qui vous secoue énergiquement pendant 2h30.
- On sent que Justin Lin s’amuse à la réalisation, comme un gamin qui joue avec des GI Joe et des petites voitures en inventant des histoires sans queue ni tête. Sauf que ses jouets à lui coûtent des millions.
- Entre des scènes d’action invraisemblables, des héros musculeux aux regards de veaux, des interminables flashbacks, la saga confirme de plus en plus sa bollywoodisation. Il ne manque plus que les numéros musicaux. Allez Vin, sors nous une choré pour le 10 !
- John Cena, qui ne force pas vraiment son talent ici mais on est toujours heureux de le voir. D’ailleurs il joue à peu près dans tous les films cet été, un peu comme Lea Seydoux au dernier Festival de Cannes.
- Les personnages de Tyrese Gibson et Ludacris, dont on apprécie toujours l’humour. Notons qu’ils nous offrent désormais des commentaires meta au sein même du film, par exemple en nous disant « vous avez vu, c’est débile hein ? ». Au cas où on ne s’en rendrait pas compte nous-même.
- Helen Mirren fait coucou. On ne comprend toujours pas ce qu’elle fait là mais elle a l’air de s’amuser, donc nous aussi.
- LES AIMANTS.
Les points faibles :
- Si vous avez toujours trouvé que Fast and Furious c’était une série de films idiots pour les beaufs, il y a assez peu de chance que cet épisode vous fasse changer d’avis.
- Le mot « FAMILY » n’est prononcé que 7 fois au cours du film. C’est beaucoup moins que les 14 fois de Fast and Furious 8… reprenez-vous, les scénaristes.
- On l’a dit, on est en plein territoire bollywood. Avec également une pointe de telenovela, puisqu’on a aussi le droit à des personnages décédés qui reviennent à la vie ou à des frères maléfiques qui apparaissent comme par magie alors que personne n’a jamais évoqué leur existence en 15 ans. Soyez prévenus et achetez un paquet de gros élastiques chez Décathlon pour bien suspendre votre incrédulité.
- Les acteurs qui jouent les frères Torreto jeunes ne ressemblent pas du tout à Vin Diesel et John Cena. Dieu a probablement utilisé tout son stock de testostérone pour les créer et malheureusement, il n’en reste plus pour les jeunes générations.
- L’absence (probablement définitive) de Dwayne Johnson dans le rôle de Hobbs. Le duel Rock / Cena restera donc exclusif aux rings de catch.
Dans quelle condition voir ce film :
- Sur le plus grand écran possible, pour bien profiter des rides et des pores de la peau de John Cena lors de giga-méga-ultra-gros-plans sur son visage.
- En 4DX, évidemment, ou à défaut une chaise montée sur ressorts, un ventilateur dans la gueule, et une bouteille d’oxygène ou de gaz hilarant à proximité immédiate.
Si vous avez aimé, vous aimerez aussi :
- Les drames familiaux Shakespeariens, mais où on remplace les têtes de mort par les pots de Whey.
- Probablement tout, car vous n’êtes pas difficile.
Vous n’aimerez pas ce film si… :
Vous êtes Anne Hidalgo.
Ce qu’il faut en retenir :
Le monde serait plus beau si on envoyait vraiment des mecs du ghetto dans l’espace et pas des millionnaires de merde.
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