[Bonus Séries Illimitées] My Name

2021

De Kim Jin-min

Une saisons, 8 épisodes de 50 minutes (sur Netflix)

Je n’ai jamais trahi quelqu’un qui travaillait pour moi. Alors pourquoi tous ceux qui travaillent pour moi continuent à me trahir ?

Notation : 

Sourire : – – – – –

Figure maternelle : – – – – – 

Voir des infiltrations dans la police et la mafia : + + + + + 

Voir des infiltrations dans le mur de sa salle de bain : – – – – –

Petite meuf vénère : + + + + + + +

De quoi ça parle ? 

Yun Ji-woo (Han So-hee) est une adolescente comme une autre, chiante, capricieuse et qui se fait emmerder par ses petits camarades d’école. Sauf que son père à elle est le bras droit du parrain de la mafia. Un jour, alors qu’elle boude parce qu’il n’est pas assez présent pour elle, ce dernier se fait assassiner devant ses yeux.

Bien décidée à se venger, elle est recueillie par Choi Mu-jin (Park Hee-soon), le boss du gang. Elle s’entraîne à la bagarre, cultive sa colère et quelques années plus tard, Choi Mu-jin lui propose d’infiltrer la police, d’où viendrait le responsable de la mort de son papounet.

De très bonne chorés pour les combats… Vous l’avez ?

Les points forts de My Name

C’est visuellement plutôt très réussi : de l’esthétique globale à l’esthétique des combats (l’esthétique des visages s’en trouvant par contre grandement endommagée).

Les Coréens ont quand même la classe quand ils se bastonnent. Peut-être parce qu’ils sont quasiment tous en costard.

Le scénario est un peu convenu et on voit venir la fin dès le début de l’épisode 1 mais comme on dit sur LinkedIn, ce qui compte ça n’est pas la destination, mais le voyage. Et pour le coup la série maitrise bien son suspense, il y a du rythme et quelques bons moments de tension.

Tout le monde a des pistolets mais personne ne les utilise parce qu’il faut admettre que quand on se bat contre 20 personnes en même temps, c’est galère de recharger. Les combats se font donc au couteau, ce qui leur permet de durer plus longtemps. Et comme ils sont particulièrement bien faits, on ne s’en plaint pas.

La petite musique qui revient à chaque épisode (entre ça et l’ambiance pluie et lumière néon, on sent une petite inspiration Kavinski dans Drive) et quelques beaux titres dans l’OST.

Les épisodes se terminent souvent en plein milieu d’une scène d’action, ce qui donne inévitablement envie de voir la suite.

Supplément ketchup

Les points faibles de My Name :

Les épisodes se terminent souvent en plein milieu d’une scène d’action, ce qui est un peu putassier (et coûte aux spectateurs un peu faibles quelques précieuses heures de sommeil).

L’héroïne est stylée et charismatique mais comme elle a moins de 20 phrases dans l’intégralité de la série, on met un peu de temps à s’y attacher.

On ne va pas se mentir, au début, c’est très compliqué de retenir les noms des personnages et globalement c’est pas toujours facile de suivre qui est qui. Sauf pour le personnage principal, qu’on reconnait facilement puisque c’est la seule femme de toute la série. 

Sur la fin, la série enchaîne les petits flashbacks sur des scènes des premiers épisodes pour justifier ses retournements de situation en mode « héhé, vous avez vu, on vous avait laissé des indices… ». C’était pas nécessaire.

On ne voit pas sur l’image mais en réalité le rétroprojecteur derrière lui diffuse le dernier épisode du Late Show d’Alain Chabat

Le saviez-vous : 

Han So-hee a pris dix kilos en préparant son rôle. Ce qui ne se voit pas à l’écran (mais en même temps il manque à son personnage environ 3L de sang en permanence). 

Les conditions idéales pour la regarder :

Avec une poche de glace et une perfusion sanguine.

En train de commander 5 exemplaires de Séries Illimitées

Ce qu’il faut en retenir :

Les flics et les mafieux coréens ont plusieurs points communs : ils sont très forts en bagarre, ils n’ont pas de vie sociale et ils froncent les sourcils en serrant les dents pour tenter de masquer leur colère froide. Ce qui explique sans doute pourquoi il est si facile de passer d’un camp à l’autre sans se faire repérer.

Si vous avez aimé cette série, vous aimerez aussi : 

Les Infiltrés de Martin Scorsese, avec Leonardo DiCaprio, Jack Nicholson, Matt Damon, et surtout Mark Whalberg qui dit beaucoup de gros mots. Le film étant lui même un remake du long métrage hongkongais Infernal Affairs.

Kingdom, autre série coréenne sur Netflix, et aussi avec Sang-Oh Kim. La fiche est dans notre livre Séries Illimitées.

Enlever vos tatouages en les brulant à coups d’allume-cigares.

Amener vos chemises au pressing pour faire enlever les traces de sang.

Avoir la chanson « Say my name » des Destiny Child’s dans la tête.

« Here’s Johnnyyy »

Bravo, vous êtes arrivés à la fin de ce texte ! Ça signifie que vous êtes capables de lire pendant plus de 3 minutes. Ça tombe bien, on s’apprête justement à sortir un livre avec plus de 213 fiches de séries. Pour le commander, c’est par ici.

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