Jeu vidéo – Caesar III

Caesar III, jeu développé par Impression Games et publié par Sierra On-Line (1998)

Après Age of Empires II ou encore Earthbound, je continue sur le retrogaming avec Caesar III. Promis c’est mon dernier. A moins que vous ne soyez intéressés par mon avis sur Super Mario Land 2, le meilleur Mario, selon moi, sur le Game Boy, comme dirait ma mère (ah ces boomers).

Citation

Ave, citoyen ! Que votre formation de gouverneur commence !

Notation

Culture : 47 (50 requis)

Prospérité : 52 (50 requis)

Paix : 36 (60 requis)

Faveur : 53 (80 requis)

Caesar III : le concept

Caesar III est un jeu de stratégie dans lequel vous incarnez un envoyé de l’empereur dont le rôle est de construire et gérer des cités. Vous allez créer des lotissements, des temples, des fermes, des aqueducs, ouvrir des routes de commerce avec les cités voisines… Construire des villes de plus en plus grandes sur des terres de plus en plus hostiles : espaces cultivables réduits, attaques de pillards, incendies… Sans oublier les dieux qui, si vous ne les soignez pas assez, pourront voler la nourriture de vos greniers ou bien couler vos navires. 

Si le préfet Lallement avait été là à cette époque, autant vous dire que les tentes n’auraient pas fait long feu !

Les points forts :

  • Le bonheur de pouvoir s’écrier : « Je suis empereur à la place de l’empereur, HA ! » quand vous avez terminé le mode carrière.
  • La possibilité de désactiver l’influence des Dieux, qui permet de se sentir tout puissant.
  • La satisfaction de monter une grande armée et de dézinguer une bande de barbares à barbes rousses.
  • On apprend quelques trucs sur la vie à l’époque romaine.
  • On peut interroger les citoyens pour savoir comment ça va par un simple click droit. Des lignes de dialogue ont été enregistrées pour chaque type de personnage, qu’il soit dompteur de lion, vendeuse du marché ou encore gamin. Ma réplique préférée ? Le pousseur de chariot ronchon qui fait « j’aurais plus vite fait de pousser cette charrette à Rome que là où on m’a envoyé ! ».
  • Il y a des animations sonores pour les bâtiments et c’est plutôt rigolo : quand on clique sur la ferme ça fait « grouiik grouiik », des bruits de pots cassés sur l’atelier de poterie, des esclaffement pour le théâtre…
  • On peut dégommer des loups ou des zèbres avec des arbalètes géantes sur des tours et c’est un petit peu marrant.
  • Il existe des cheat codes pour gagner de l’argent ou gagner la partie et, comme avec tous les vieux jeux, c’était un bonheur de se les passer écrits sur des petits bouts de papier. 
  • On peut choisir son nom. Moi j’ai un moment envisagé « Kuzco l’empereur mégalo » et puis j’ai finalement opté pour « Calpurnia ».
C'est la guerre OUI LA GUERRE !
Rendez-vous, ou ce sera la guerre, OUI LA GUERRE !

Les points faibles :

  • Quand on lance le jeu, le logo du studio Impressions s’affiche dans un bruit assourdissant qui peut faire sursauter quand on ne s’y attend pas.
  • Il n’y a qu’un thème musical dans ce jeu, décliné en deux ou trois variations. Pour peu que vous jouiez un peu longtemps, vous risquez de l’avoir dans la tête une semaine.
  • L’animation 3D de César qui vient t’engueuler parce que t’as dépensé tout le fric est assez flippante.
  • Sur certains terrains il y a des loups qui viennent bequeter vos citoyens. Et vous avez deux options : soit envoyer des militaires les zigouiller, soit les emmurer. Un peu cruel.
  • Il y a parfois des injonctions contradictoires : vos habitants veulent avoir toutes les infrastructures à proximité, mais enfin pas trop parce que ça fait du bruit et c’est moche. Bref, l’aspect du voisin casse-couille parfaitement modélisé.
César t'engueule et tu baisses les yeux
Ah on fait moins le malin hein ?!

Le saviez-vous :

  • Pour avoir une villa de riches, il faut avoir accès à un marché, un temple, des termes, un dispensaire, un théâtre, un amphithéâtre, un barbier, du pinard, des meubles, des poteries, de l’huile, un colisée, un hippodrome, des statues et des jardins. Ouais ça fait beaucoup.
  • A l’époque romaine, les dresseurs promenaient OKLM leurs lions en laisse dans la ville.

Les conditions idéales pour jouer à Caesar III :

En toge, vautré sur sa méridienne en buvant un vieux pinard.

Si vous avez aimé vous aimerez aussi :

  • Les autres jeux de la collection comme Pharaons ou Zeus.
  • Offrir un coffre de saphirs ou une troupe d’acteurs esclaves à votre boss pour qu’il arrête de vous casser les bonbons.
Caesar III : choix de mission
Comme dans la vrai vie professionnelle, vous pouvez choisir de rester planqué dans une petite ville sans risque, ou bien d’être carriériste et d’aller où ça bastonne, volant au passage des terres à des autochtones qui n’avaient rien demandé.

Ce qu’il faut retenir de Caesar III :

C’est Brutus qui a eu raison : c’est bien beau de construire dix cités pour devenir César, mais un bon coup de couteau dans le dos est plus rapide et efficace.

Merci à Pyody qui a contribué à cet article.

Crédits visuels : Sierra On-Line

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